Les 23 stagiaires qui suivent actuellement la formation initiale pour devenir sapeur-pompier professionnel non-officier (FI SPPNO) terminent leur troisième semaine de formation au sein du Sdis de l’Isère. Leurs journées sont rythmées entre formations théoriques, sport et manœuvres, afin de valider leurs modules. Ils termineront le secours d’urgence aux personnes d’ici la fin de la semaine prochaine et le secours routier d’ici la fin du mois. Ils se consacreront ensuite pleinement à l’incendie, aux opérations diverses et à la culture professionnelle.
« Tout se passe bien. La fatigue commence toutefois à se faire sentir », indique le sergent chef Frédéric Deflandre, responsable pédagogique de la FI.
Les stagiaires sont en effet mis à rude épreuve. Certaines manœuvres sont effectuées de nuit, pour qu’ils apprennent à gérer toutes les situations. « Le plus dur c’est l’enchaînement, mais cela reste très intéressant. Le niveau sportif est très élevé, ce qui est plutôt pas mal », confie Kévin Dumignard, 21 ans, actuellement sapeur-pompier volontaire au Péage-de-Roussillon depuis trois ans.
En effet, tous les stagiaires, âgés de 20 à 36 ans, se sont préparés au concours, avant d’intégrer la FI. Ils étaient aussi nombreux à être sapeurs-pompiers volontaires avant de décider d’en faire leur métier. « On nous apprend à être plus précis. On nous demande plus de réflexion et de décision, on est plus autonome », explique Kévin, qui a aussi suivi la formation de Jeune sapeur-pompier (JSP).
Aurélie Boussemart, 23 ans, sapeur-pompier volontaire à Meylan depuis plus de trois ans confirme : « On nous demande beaucoup de rigueur, de précision. On va chercher les détails, c’est plaisant. Mais les bases sont les mêmes pour les volontaires et les professionnels, alors que la population se rassure, elle est bien protégée ! ».