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Les 23 stagiaires ont effectué la moitié de leur formation initiale

Article Publié 23/10/2019

Ça y est, ils sont à mi-parcours ! Les 23 stagiaires qui suivent actuellement la formation initiale pour devenir sapeurs-pompiers professionnels ont effectué la moitié de leurs 16 semaines de formation au sein du Sdis de l’Isère.

« Ils ont tous validé la théorie du secours routier, pareil pour le secours d’urgences aux personnes. Ils sont aussi tous aptes à conduire des véhicules légers en situation d’urgence. Et les blessés sont tous revenus », résume le sergent-chef Frédéric Deflandre, le responsable pédagogique.

En parallèle de la théorie, c’est aussi de nombreux exercices, avec une dizaine de sites différents pour l’incendie, une trentaine de voitures et cinq cabines de camion découpées pour le secours routier, deux gardes en immersion en caserne… diversité qui plait énormément aux stagiaires et qui permet d’être au plus proche de la réalité.

« Il y a beaucoup de choses au centre de formation départemental et nous allons aussi en manœuvres sur de nombreux sites en extérieur. C’est très intéressant. Il y a une bonne ambiance dans le groupe. Nous étions quatre à venir de Haute-Savoie, mais nous avons vite été intégrés. Certaines choses diffèrent un peu en Isère. Par exemple, les binômes dissociés ou les manœuvres incendies. En Haute-Savoie il en existe six, en Isère il y en a 13. Il faudra juste que l’on se réadapte à notre département à la fin », confie le sapeur Damien Vidale, qui a également intégré la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris pendant quatre ans.

« Le groupe est plutôt homogène. Et ils ont un très bon niveau en sport. Cela se ressent surtout lors des manœuvres incendie qui sont très physiques, cela leur permet d’être plus dynamiques. Il y a aussi une grande mixité. Des jeunes, des moins jeunes, certains sont d’anciens militaires… cela offre un panel plus large aux stagiaires. Et au niveau des formateurs, nous nous complétons bien. L’expérience de chacun est une force pédagogique », analyse le caporal Jean-Baptiste Bottaro, l’un des formateurs.

Malgré leurs différences, la cohésion de groupe est présente. Les stagiaires ont trouvé un nom de FI, ils vont rendre hommage au capitaine Guillaume Massias, sapeur-pompier professionnel originaire de l’Isère et décédé en service en septembre. Un logo est en cours de finition et le totem est en préparation. Les stagiaires ont également élu leur président, à l’unanimité, le plus âgé du groupe, le sapeur Damien Morenas, 36 ans. « Si je n’avais pas été élu, je crois que j’aurais presque été déçu. Quand j’étais au Bataillon des sapeurs-pompiers à Marseille, j’avais un très bon président. Je m’en suis inspiré… J’espère que je joue bien mon rôle ! », glisse-t-il en souriant. Il ajoute : « Je suis le lien entre les stagiaires et les formateurs. Ce n’est pas toujours facile. On est observé par tout le monde. Il faut être dynamique, avoir des idées, faire preuve d’initiatives, on valide avec les collègues et, s’ils ne sont pas d’accord, on peut trancher. Certains me considèrent aussi un peu comme le père de famille, viennent se confier ». Et pour leur répondre, il peut se baser sur son expérience : Jeune sapeur-pompier, volontaire à Echirolles, il a également intégré le Bataillon de Marseille. De plus, sa femme est également sapeur-pompier professionnelle en Isère… « Je pensais que mon expérience serait un plus mais pas forcément, on reprend toutes les bases. Et sur le plan physique c’est vrai que c’est un peu plus dur pour moi que pour certains de mes collègues qui ont 19 ans, mais je vois qu’ils souffrent quand même alors ça me rassure ».

Vendredi soir, les stagiaires vont bénéficier d’une semaine de repos avant de se retrouver pour une semaine à l’Ecole nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers à Aix-en-Provence, pour une semaine de manœuvres. Ensuite, ce sera surtout les opérations diverses qui seront abordées, dont le tronçonnage, le risque animalier et le rencontre avec certaines équipes spécialisées, sans oublier les tests pour valider les modules. Mais surtout, ce que tous attendent avec impatience, c’est la remise des casques définitifs, lors d’une cérémonie qui viendra clore cette formation initiale.

Les stagiaires et leurs formateurs ont effectué la moitié de la Formation initiale.1/16
Les 15 stagiaires permanents de la formation initiale ont effectué une manœuvre incendie à Murinais. 2/16
Ils devaient reconnaître le bâtiment, en ayant la vue obstruée.3/16
Une fois à l'extérieur, ils devaient dessiner le plan.4/16
Trois exercices différents étaient au programme de la journée.5/16
Après chaque exercice, un débriefing était organisé avec les formateurs.6/16
Lors de l'exercice, les stagiaires portaient un appareil respiratoire isolant (ARI).7/16
Après chaque exercice, stagiaires et formateurs font le point.8/16
Les exercices collent au plus proche de la réalité.9/16
Les stagiaires sont toujours observés par leurs formateurs.10/16
Entre chaque exercice, il faut reconditionner le matériel.11/16
Entre chaque exercice, il faut reconditionner le matériel.12/16
Entre chaque exercice, il faut reconditionner le matériel.13/16
Les stagiares ont effectué une manœuvre à Murinais, sur un site extérieur qu'ils ne connaissaient pas.14/16
Après chaque exercice, stagiaires et formateurs font le point.15/16
Entre chaque exercice, il faut reconditionner le matériel.16/16